grue

La durabilité est affaire de résistance et de résilience. Les constructions d’avenir, solidement ancrées dans leur environnement, doivent répondre aux aléas déjà présents sur le terrain et anticiper les défis de demain.

 

Armer les bâtiments contre les vagues de chaleur

Au cœur de la nouvelle réglementation environnementale RE 2020, la problématique de l’accélération des vagues de chaleur en termes de fréquence et d’intensité, devrait en partie dicter le choix des matériaux et leur condition de mise en œuvre dans le neuf. Il s’agit de construire des habitats capables d’assurer le confort thermique des occupants en période de canicule, sans avoir à pousser les équipements de production de froid dans leur retranchement. Cette dynamique reprend les principes du confort thermique en hiver alliant la performance de l’isolation à l’efficacité des appareils de chauffage, pour l’appliquer au confort en été. Au programme : des isolants toujours plus performants, des choix d’orientation pertinents et la prévalence des systèmes de rafraîchissement sur la climatisation traditionnelle.

 

Bâtir en zone à risque

Construire durablement, c’est aussi prendre en considération les risques présents sur le terrain, principalement les risques naturels et technologiques. Les premiers regroupent les zones inondables et celles exposées aux séismes, au mouvement de terrain, aux avalanches… Les seconds, d’origine humaine, sont liés aux activités industrielles, nucléaires ou encore à l’exploitation d’un barrage à proximité du lieu de construction. Ces projets sont soumis à des réglementations très strictes et impliquent la collaboration étroite de plusieurs acteurs compétents, des architectes aux scientifiques en passant par les bureaux d’étude, afin d’évaluer les risques et de construire en conséquence.

 

Mobiliser des matériaux respectueux de l’environnement

Le concept de bâtiment durable, ou de construction verte, va également dans le sens de la préservation des ressources de l’environnement. Les matériaux issus de ressources renouvelables et locales sont privilégiés pour des raisons écologiques et économiques. L’emploi des matériaux biosourcés renforce les capacités de stockage carbone du bâtiment tout au long de son cycle de vie et contribue à dynamiser les territoires qui produisent et exploitent ces ressources. Un cercle vertueux qui se nourrit également de la proximité entre le lieu de production et le lieu de destination qui réduit la part des émissions de gaz à effet de serre liée aux transports des matériaux.

 

Favoriser un usage intelligent du bâtiment

La construction durable achevée reste encore à exploiter. Le potentiel est là, mais les occupants des bâtiments à usage d’habitation, comme les exploitants des bâtiments tertiaires doivent également adopter les bons réflexes. Cela passe par la formation, et par la mise à disposition d’outil de pilotage intelligent de la consommation énergétique du bâtiment. Chez les particuliers et dans les entreprises, la domotique permet d’anticiper les périodes d’absence et de présence et d’ajuster le fonctionnement des équipements selon les besoins réels du bâtiment.

Ainsi, la construction durable illustre la possibilité de concilier, selon la formule couramment employée, « la fin du monde » et la « fin de mois ». Maîtriser la consommation du bâtiment sert à la fois les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre visé par le gouvernement, et le pouvoir d’achat des ménages français qui consacrent une part importante de leur budget à la consommation en énergie du logement.

Partager sur :
Publié dans : BTP

Nos articles liés

Inscription à la newsletter

[contact-form-7 id="5" title="Inscription NL"]

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *