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En construction, de bâtiments, les joints marquent la scission entre deux espaces et contribuent, entre autres, à la pérennité de l’ouvrage. Ils remplissent ainsi différentes fonctions ; selon leur rôle précis, on distingue 4 types de joints en construction.

Les rôles des joints

Les multiples types de joints (dilatation, retrait, rupture et construction) remplissent des fonctions différentes. Ils peuvent ainsi tenir jusqu’à 5 rôles au sein d’une même construction, assurant la solidité et la durabilité des édifices.

Le béton est un matériau qui se dilate et se rétracte en fonction des variations climatiques. Ces modulations comportementales au sein de la structure peuvent engendrer des fissures, voire des soulèvements des appuis ou des façades des bâtiments. Ce phénomène comporte un risque pour la stabilité des constructions et par là même, met en danger leurs occupants. Les joints permettent de laisser un espace pour les dilatations et rétractions du béton, afin de ne pas faire pression ni endommager les structures.

En plus de réagir aux écarts de températures, le béton se rétracte naturellement lors de son séchage. On parle de retrait hydraulique et thermique du béton. Là aussi les joints peuvent intervenir pour contrôler ce processus et ses conséquences sur l’édifice.

Également, les joints peuvent servir à prévenir les tassements différentiels des fondations. Ceux-ci sont engendrés par les forces verticales et horizontales exercées sur les fondations et qui risquent de les fragiliser.

On peut également mettre en place des joints afin de limiter l’impact des vibrations liées à la circulation des machines, engins de chantiers et divers véhicules, sur la structure des bâtiments. En effet, les vibrations risquent, sur le long terme, de provoquer de multiples micro-fissures qui vont prématurément fragiliser la structure des édifices.

Enfin, il faut savoir que le vent exerce lui aussi une pression relativement forte sur les ouvrages, en particulier les bâtiments de grande hauteur. Ainsi, les joints permettent d’atténuer les déformations qui découlent de cette pression.

Les différents types de joints

Joint de dilatation

Le béton est un matériau qui réagit aux variations de température ; en cas de fortes chaleurs il se dilate, tandis que le froid le fait se rétracter.

Le joint de dilatation est celui qui va offrir au béton sa liberté de mouvement naturel, sans risquer d’endommager la structure de l’édifice. Grâce au joint de dilatation, les différentes parties d’un bâtiment peuvent se mouvoir indépendamment les unes des autres.

Joint de retrait

On réalise les joints de retrait à la scie mécanique, entre deux joints de dilatation. Ils facilitent le retrait du béton (d’où le nom de joint de retrait), ce qui permet de contrôle l’emplacement et les effets d’un potentiel phénomène de fissuration sur le bâtiment.

Joint de rupture

Lorsqu’une structure est constituée d’éléments de poids différents, ou qu’une autre y est accolée, il peut survenir un phénomène de tassement différentiel. Celui-ci représente un risque pour les fondations du bâtiment, qu’il convient de scinder à l’aide de joints de rupture.

Joint de construction

Enfin, lors d’un arrêt prolongé du bétonnage au cours d’un chantier de construction, on réalise des joints de construction sur les dalles de béton.

Selon la taille de la dalle béton et l’utilisation qui en sera faite dans le futur, il est possible d’intégrer aux joints de construction des goujons. Ces barres d’acier vont venir consolider la structure, en reprenant d’une part les efforts de cisaillement tout en permettant les mouvements horizontaux.

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Publié dans : BTP

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